viernes, 17 de abril de 2009

la compétence interculturelle




Dans un article précédent, la compétence interculturelle était imagée par un oeuf sur le plat.


Dans l'article très intéressant sur la compétence interculturelle que vous trouverez ci-après





la culture est comparée à une pelure d'oignon. L'idée essentielle étant que la culture est composée d'une partie implicite (plus profonde et difficilement observable) et d'une partie explicite (immédiatement observable).
On y définit l'Interculturel comme un processus relationnel issu de l'interaction entre deux groupes culturels indiquant une complexité des relations dans une réciprocité des échanges.


Toute forme de relation humaine peut être considérée comme interculturelle dans la mesure où toute personne est issue d'une culture.


Une compétence est une capacité d'action efficace face à une ou des situations, qu'on arrive à maîtriser parce que l'on dispose à la fois des connaissances nécessaires et de la capacité de les mobiliser à bon escient, en temps opportun pour identifier et résouidre les problèmes.

miércoles, 8 de abril de 2009

Multiculturalité, interpellation existentielle et métissage culturel


« Si nous représentons shématiquement l’être culturel d’une personne par une sorte d’œuf sur le plat, avec au centre le « jaune » représentant le noyau dur ontologique et culturel et autour le « blanc » des ramifications culturelles accessibles par les autres, même de cultures différentes, nous pouvons formaliser différents types de rencontres interculturelles de la manière suivante :

Imaginez une culture comme un cercle blanc avec, au centre un noyau jaune.

La rencontre « touristique » : Chaque voyageur considéré dans son être culturel comme un « œuf sur le plat » demeure à distance et des médiateurs (les GO des agences de voyage) font le lien minimum avec les ensembles culturels des cultures A et B accessibles (le blanc de l’œuf).


Pour le voyageur de l’immersion-adaptation, les blancs de l’œuf commencent à se mélanger sur le plan interpersonnel. Le voyageur de la culture A rencontre l’autre, les autres dans leurs cultures B au quotidien, mais le noyau dur de l’un ou de l’autre n’est pas touché.


Pour le voyageur de l’immersion-compréhension , le voyageur de la culture A met en jeu sa culture accessible (son blanc d’œuf) par le contact avec le noyau dur de la culture B (le jaune d’œuf) ou, au moins, dans ce qu’il ;croit en vivre dans la situation interculturelle.


Pour le voyageur de l’immersion-intégration, il y a mise à l’épreuve des deux noyaux durs ontologiques et culturels dans la confrontation réelle et assumée.


Enfin, le voyageur impliqué peut déboucher sur l’immersion-métissage, que nous pouvons distinguer de la précédente en la qualifiant de véritable conversion, non pas à la culture de contact, mais à une véritable mutation culturelle (reconstitution d’un œuf sur le plat d’un nouveau type). Il ne s’agit pas d’une « fusion » avec la culture de contact mais d’une invention interculturelle au cœur même d’une identité personnelle. »


Pour plus d´informations: