domingo, 18 de julio de 2010

Regards critiques sur la notion d’ « interculturalité ».


Regards critiques sur la notion d’ « interculturalité ». Pour une didactique de la pluralité linguistique et culturelle.


Sous la direction de Philippe BLANCHET et Daniel COSTEEditions L’Harmattan, collection « Espaces Discursifs », 2010, 192 p. 18,5 €


La notion d’interculturalité a connu depuis les années 1980 un succès remarquable, au point d’être devenue incontournable en didactique des langues et dans de nombreuses autres disciplines qui se préoccupent de relations dites « interculturelles », notamment d’éducation et d’insertion sociale.Elle s’est diffusée largement chez les praticiens et divers acteurs sociaux.
Cette expansion du terme dans divers champs a provoqué des réductions de ses significations et de ses usages, notamment un repli vers une enseignement culturel centré sur des stéréotypes nationaux ou encore vers une acception « angélique » qui en limite la portée à des « relations humaines harmonieuses malgré les différences culturelles et linguistiques ». Il fait, dès lors, l’objet d’un certain nombre de critiques justifiées.L’objectif de ce volume est de replacer le concept au centre de la compréhension des dynamiques et des tensions sociales, parce que les altérités en sont constitutives. Il s’agit, dès lors, de lui restituer une portée fondamentale et des fonctions transversales d’interventionde terrain, notamment en sociolinguistique et pour une didactique des compétences plurilingues et interculturelles.

jueves, 18 de febrero de 2010

Poesia Abenámar

Romance anónimo Abenámar y el rey don Juan
¡Abenámar, Abenámar, moro de la morería, el día que tú naciste grandes señales había!

Estaba la mar en calma, la luna estaba crecida: moro que en tal signo nace no debe decir mentira.

Allí respondiera el moro, bien oiréis lo que decía: – No te la diré, señor, aunque me cueste la vida, porque soy hijo de un moro y una cristiana cautiva; siendo yo niño y muchacho mi madre me lo decía: que mentira no dijese, que era grande villanía; por tanto, pregunta, rey, que la verdad te diría.

–Yo te agradezco, Abenámar, aquesa tu cortesía.

¿Qué castillos son aquéllos? ¡Altos son y relucían!

– El Alhambra era señor, y la otra la Mezquita; los otros los Alixares, labrados a maravilla.

El moro que los labraba cien doblas ganaba al día, y el día que no los labra otras tantas se perdía.

El otro es Generalife, huerta que par no tenía; el otro Torres Bermejas, castillo de gran valía.

Allí habló el rey Don Juan,bien oiréis lo que decía– Si tú quisieses, Granada,contigo me casaría;darete en arras y dote a Córdoba y a Sevilla.

– Casada soy, rey Don Juan; casada soy, que no viuda;el moro que a mí me tiene muy grande bien me quería.